Koko Komegne copy right Wikipédia
  • juin 3, 2025
  • Tatiana Kuessie Mouende
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Koko Komegne, peintre et sculpteur camerounais a annoncé la célébration de ses 60 ans de carrière en 2026. C’était au cours d’un talk sur son ouvrage « Koko Sweet Logik » (paru en 2024) qui s’est tenu à la galerie The Forest à Douala en mai 2025. Un livre qui rappelle son exposition « Sweet Logik » (1966-2016) présentée lors de la célébration de ses 50 ans de carrière à Doual’art en 2016.

Koko Komegne, 60 ans de carrière égale soixante ans de vie destinée à l’art plastique. 60 ans de résistance, d’endurance, de persévérance, et de combat dans ce domaine artistique encore un peu limité au Cameroun.  Il est l’un des pionniers dans ce secteur qui prend véritablement forme au pays. Il est considéré « source d’inspiration » par plusieurs artistes. Mboko Lagriffe par exemple l’appelle « maître ». Sa peinture est souvent comparée à celle de Picasso et Van Gogh.

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Né en 1950 à Batoufam, dans la région de l’Ouest Cameroun, Gaston Kemegne (de son vrai nom) est peintre et sculpteur camerounais autodidacte. Il est un passionné de plusieurs arts notamment la musique, mais c’est l’amour pour la peinture qui domine. Il commence sa carrière dans ce domaine en 1996, après un passage dans l’atelier d’un peintre français amateur reproduisant des paysages, alors en expatriation au Cameroun.  Le public le découvre grâce à sa première sculpture exposée en marge de l’atelier « La Chaise». Son œuvre fait alors sensation et est vendue aussitôt.

L’artiste dans son travail fait de la semi-abstraction. Il mélange l’abstrait et le figuratif avec des visages généralement sous forme de masques africains. Il se penche sur le mystère, la danse, la tradition et la culture africaine etc. Il est l’auteur du concept de Squatt’art, qui vise à présenter de jeunes artistes hors des galeries, dans des maisons abandonnées de la ville. Il est également le promoteur d’aventures collectives, avec différentes générations de plasticiens dont le  Cercle Maduta (1979), le Collectif des Artistes plasticiens du Littoral (CAPLIT, 1983) et le Kheops Club (1994).

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