La coupure du ruban vert par les autorités administratives du Cameroun, et tunisienne, est l’acte symbolique qui a accompagné l’ouverture de la 2e édition du Salon Africain du Bâtiment et des Métiers Connexes (Afribat) 2025. Cette cérémonie présidée par le secrétaire général du Minhdu Nna Mathurin, s’est tenue dans l’enceinte de l’hôtel Best Western à Douala le mercredi 2 avril 2025.
Le salon fondé par le tunisien Ridha Fourati, (décédé en janvier 2025) est une occasion de renforcement des liens amicale qui existe entre les deux pays mais aussi une belle opportunité d’échange autour du bâtiment. Pour l’occasion, une forte délégation conduit par l’Ambassadeur de la Tunisie au Cameroun, part à cette initiative qui invite la Chambre de Commerce, d’l’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (Ccima), la Chambre de commerce de l’industrie de Sfax (CCIS) en Tunisie, les entrepreneurs, les étudiants etc.
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Placée sous le thème « construire durable pour mieux vivre ensemble », La conférence-débat programmée ce jour, a suscité beaucoup d’engouement. Ceci après l’évocation de nombreux effondrement d’immeubles qui secouent le Cameroun depuis quelques années. Pour la ville de Douala par exemple, le deuxième adjoint au maire, Dr Roger Njitchoua, dans son discours a fait une liste des différents effondrements d’immeubles qu’a enregistrés la ville quelques temps plutôt. Il a par ailleurs félicité le choix de la capitale économique pour la tenue de cette édition, la qualifiant de « Ville en perpétuelle mutation immobilière ».
Durant cette conférence, plusieurs autres difficultés ont été soulevées. Pour ce qui est des constructions anarchiques, il est globalement recommandé de sortir de l’anarchie pour le professionnalisme. « La construction du bien devient de plus en plus exigeante et impérative. Nous avons des cas d’effondrements parce que nous ne respectons pas les normes dans le métier », a précisé le SG du Minhdu. « Toutes constructions, qu’elles soient, doivent être adaptées au site et adaptées au lieu », a-t-il ajouté. Il s’inscrit dans une dynamique de développement durable, de construction durable et de lutte contre le changement climatique grâce aux bâtiments intelligents et durables.
Les enjeux
Pour Afribat 2025, des souhaits sont émis. Le commissaire du salon aimerait avant la clôture le 6 avril prochain, que les participants soient aguerris sur comment construire rapidement, bien, adaptée et durable. Le président de la Ccima, Christophe Eken, quant-a lui souhaite que cet événement premier en termes de bâtiment en Afrique Centrale, soit accompagné, soutenu et pérennisé. « Il faut développer une plateforme sous régionale qui tient compte de la diversité et qui transmet des informations adaptées à l’évolution de tous les métiers concernés », a-t-dit. « Nous souhaitons recevoir des kits constructifs qui respectent les normes du métier et facilitent la construction des ponts, des barrages etc », a-t-il ajouté.
De source nationale, le secteur de Btp au Cameroun est l’un des plus dynamiques de l’économie, représentant environ 6,2% du produit intérieur brut et générant de milliers d’emplois. Afribat est une opportunité pour plusieurs d’acquérir des conseils auprès des professionnelles du Cameroun et de la Tunisie.
